L'actualité des porteurs de solution AdaptaVille - Juillet 2025
En ces temps de fortes chaleurs, notre mission d’adapter le territoire francilien n’a jamais été aussi évidente. Découvrez les actualités des porteurs de solution d’AdaptaVille — que la température n’arrête pas !
Vigilance rouge sur la capitale
Du mardi 1er juillet midi au mercredi 2 juillet à 22h, Paris était placée en vigilance canicule rouge. En réponse, la Ville a déclenché le niveau 4 du Plan Canicule – le niveau maximal. Et avec lui, une série de mesures renforcées pour faire face à des températures qui restent élevées même la nuit.
Pour la première fois, les parcs parisiens ont été ouverts toute la nuit du 1er au 2 juillet, transformant les jardins de la capitale en refuges nocturnes. Une réponse inédite à une situation qui devrait se reproduire de plus en plus fréquemment et intensément.
Cette mesure est l’un volet d’un plan d’ensemble qui mobilise la Ville sur plusieurs fronts :
En ligne de mire, les plus vulnérables. 10 000 personnes inscrites sur le fichier REFLEX – âgées, isolées, en situation de handicap – sont appelées une par une. Objectif : prendre des nouvelles, détecter les urgences, et déclencher si besoin l’intervention de médecins bénévoles.
Des salles rafraîchies sont ouvertes tous les jours dans les mairies d’arrondissement
15 aires de brumisation sont actives dans l’espace public en plus de 98 jardins équipés, et plusieurs arrondissements bénéficient de nouvelles ombrières.
Côté baignade, 10 piscines prolongent leurs horaires jusqu’à 22h.
Enfin, pour les personnes à la rue, les maraudes sont renforcées, tout comme les horaires d’accueil dans les bains-douches et les centres de jour.
Préparer l'école de demain dès aujourd'hui : le CEREMA s'attaque à la température dans les bâtiments scolaires
Si les refuges urbains sont essentiels, les écoles nécessitent aussi une attention particulière. Ainsi, le CEREMA publie un nouveau guide : « Agir maintenant contre la surchauffe dans les écoles : les écoles face au risque climatique ».
☀️ La rénovation complète du parc scolaire reste l’idéal pour protéger les écoliers. Mais en attendant, des gestes simples peuvent déjà faire la différence.
Le point de départ ? Un diagnostic précis, une approche globale et multi-échelle. Penser l’école comme un tout — bâtiment, cour, abords — en s’appuyant sur le bioclimatisme et en associant tous ceux qui vivent l’école : enseignants, élèves, parents, agents, services techniques.
Côté solutions, plusieurs leviers : réduire les apports de chaleur (notamment en protégeant les vitrages), évacuer l’air chaud et repenser les usages. Sans oublier la formation des usagers, l’évolution des pratiques collectives, et l’adaptation de l’organisation : horaires modulés, habillement allégé, ou encore faire l’école dans des lieux climatisés ou zones refuges.
Comme un vent frais dans la fournaise, parmi toutes les solutions étudiées, le Cerema conclue que les protections solaires et les brasseurs d’air restent parmi les armes les plus efficaces et résilientes — des solutions que vous retrouverez déjà détaillées sur les fiches proposées par AdaptaVille.
Bat-ADAPT passe votre bâtiment au scanner climatique !
Si le CEREMA met en lumière la nécessité d’agir vite dans les écoles, cette urgence concerne aussi l’ensemble des bâtiments urbains. Pour mieux anticiper les impacts du changement climatique sur ceux-ci et leurs usagers, il est essentiel d’évaluer leur vulnérabilité. C’est ce que propose Bat-ADAPT, un outil de l'Observatoire de l'Immobilier Durable qui permet de réaliser un diagnostic personnalisé à partir de l’adresse du bâtiment et d’un questionnaire sur ses caractéristiques.
Bat-ADAPT cartographie les risques climatiques spécifiques à l’emplacement : vagues de chaleur, sécheresses, inondations, submersions marines, avec des projections jusqu’en 2090.
Dernièrement, Bat-ADAPT a été mis à jour avec de nouveaux modèles, intégrant notamment la TRACC (Trajectoire de Réchauffement de Référence pour l’Adaptation au changement climatique), socle de la stratégie française d’adaptation climatique. Grâce à ces améliorations, l’outil offre des indicateurs encore plus précis sur l’aléa Chaleur, notamment une meilleure prise en compte des îlots de chaleur urbains, des scores d’exposition et des projections climatiques.
Recadrer la canicule : les précadres Alpac facilitent la pose des protections solaires
Après la réflexion, l’action !
La rénovation des bâtiments existants représentant le principal chantier pour les logements en ville dense, il est essentiel d’y intégrer les enjeux liés aux canicules et de mettre en place des solutions pour garantir le confort des usagers en été, dont les occultations constituent un des principaux leviers.
Combiner végétalisation des toitures et panneaux solaires : retour sur l’événement toitures biosolaires de l’Adivet
Autre levier pour adapter les bâtiments, leur végétalisation, une solution qui contribue à une ville plus verte et résiliente !
L'Agence Parisienne du Climat était présente à la journée dédiée aux toitures biosolaires organisée par l’ADIVET le 10 juin 2025 !
Connaissez-vous les toitures biosolaires ? Il s’agit de toitures combinant sur une même surface végétation et panneaux photovoltaïques ou solaires thermiques, l’un au-dessus de l’autre, afin de bénéficier des services et des synergies positives de la végétation et de l’énergie solaire !
Près d’une centaine de participants sont venus découvrir, présenter et échanger autour de ce domaine encore embryonnaire en France.
Pour l’Agence Parisienne du Climat, cette journée a été l’occasion :
d’écouter des spécialistes présenter l’historique, l’état de l’art et les co-bénéfices de ces toitures ;
de visiter le démonstrateur installé sur le toit de l’ECE, avec la solution Oasis Biosolar par Le Prieuré ;
et d’échanger autour des stands avec d’autres porteurs de solution AdaptaVille, comme Ecovegetal et Soprema.
Petit scoop en direct de l’événement : l’ADIVET a dévoilé en avant-première son nouveau guide pour végétaliser le bâti. On vous en dit plus juste après !
Villes plus fraîches ? Ça commence par le PLU(i)
Pour adapter les villes, la végétalisation du bâti s’impose comme une réponse incontournable… et multifonction :
Elle favorise l’accueil de la biodiversité, qui manque cruellement à nos villes denses,
participe à une meilleure gestion des eaux pluviales,
aide à rafraîchir l’air et à atténuer le phénomène d’ilot de chaleur urbain
et peut même contribuer à produire de l’énergie lorsqu’elle est associée à des panneaux solaires !
Ces quatre axes prioritaires structurent la nouvelle ressource publiée par l’Adivet : « Les Recommandations rédactionnelles pour intégrer la végétalisation du bâti dans les PLU(i) ».
Sa raison d’être ? Accompagner les rédacteurs des documents de planification, dans la compréhension des services écosystémiques rendus par la végétalisation du bâti et leur intégration juridique dans les plans locaux d’urbanisme.
Conçues comme un catalogue de textes prêts à l’emploi enrichi d’un guide pédagogique, ces recommandations offrent un cadre réaliste et ambitieux, mais aussi un outil pratique pour des villes plus vertes !
La planification pour intégrer davantage d’espaces verts, c’est la base. Mais l’entretien des plantations est tout aussi crucial ! Pour réussir la végétalisation urbaine, il ne suffit pas de planter : il faut aussi bichonner ses végétaux.
Entre alors en scène… le bulletin Urbasense ! Le meilleur ami de ceux qui ont installé les sondes tensiomètriques que propose l'entreprise, qui permet de savoir quand et où arroser.
Fortes pluies ? L'agglomération du Pays de Montbéliard anticipe grâce aux solutions F-Reg !
L’été, ce n’est pas que la chaleur… ce sont aussi les orages ! En cas de pluies intenses, les réseaux d’assainissement peuvent vite saturer, obligeant à rejeter des eaux usées non traitées directement dans le milieu naturel — avec des conséquences écologiques importantes.
➡️ Pour limiter ces débordements, réguler les pics de débit, réduire l’impact des crues sur le réseau et s’adapter au climat qui change, les communes de Valentigney et Montbéliard (Doubs) ont installé en juin 2025 2 vannes hydrodynamiques autonomes et 6 clapets anti-retours de l'entreprise F-Reg.
