Récupérateurs d’eau de pluie : panorama des solutions disponibles

Les récupérateurs d’eau de pluie permettent de stocker et réutiliser les eaux pluviales pour des usages domestiques, comme l’arrosage des espaces verts ou l’alimentation des WC, sous certaines conditions. Souvent, ces dispositifs sont reliés directement à l’évacuation d’eau des toitures pour augmenter la surface de collecte d’eau de pluie.

Aléa(s) climatique(s) concerné(s) :

Type(s) d'action(s) :


Enjeux d'adaptation

Envisager l’eau de pluie comme une ressource

Les sécheresses vont s’aggraver dans les années à venir, mettant une pression inédite sur la ressource en eau. Il est alors vital de repenser son usage et de réduire notre consommation, par exemple en substituant l’eau de pluie (non potable) à l’eau potable quand c’est possible.

Même si la ressource en eau n’est pas menacée à courte échelle pour la région parisienne (Diagnostic de vulnérabilité de Paris) la question se pose pour se préparer aux décennies à venir.

Le Plan Climat de Paris et le Plan Climat de la Métropole du Grand Paris portent la même ambition de réduire leur consommation en eau potable et de « […] transformer l’utilisation de la pluie et des ruissellements en ressource incontournable. »  
Points forts

Une multitude de solutions 

  • Des solutions simples, peu coûteuses ni envahissantes
  • Réduction de consommation d’eau potable
  • Économies financières
  • Résilience en période de sécheresse (approvisionnement alternatif)  
Récupérateur Faltazi isolé, jardins partagés à Rennes - © Agence Parisienne du Climat
Reënstok s'installe sur les façades des immeubles - © Pierre l’Excellent
Description de la solution

Sommaire : 



L’eau de pluie pour les usages domestiques

En France, la réglementation sur l’utilisation de l’eau non potable évolue petit à petit pour étendre ses usages. Mais concernant l'eau de pluie, on peut l'utiliser pour :

  • Arroser des espaces verts
  • Nettoyer des véhicules
  • Alimenter les WC
  • Laver son linge (sous certaines conditions)
  • Nettoyer le sol et les surfaces (hors alimentaire)
Globalement, l’utilisation de l’eau de pluie pour des usages extérieure est bien moins contraignante que pour des usages intérieurs au bâtiment.

Retrouvez le détail des réglementations sur l'utilisation de l’eau de pluie dans le bâtiment


L’utilisation de l’eau en extérieur


Concrètement, vous pouvez utiliser librement l’eau de pluie récupérée pour vos usages extérieurs.

Cependant, quelques contraintes mineures sont à noter : 

  • Dans le cas où le trop-plein du récupérateur est relié au réseau d’assainissement, il est nécessaire de faire une déclaration en mairie.
  • Vous avez l’obligation d’inscrire un sigle eau non potable accompagné du logo correspondant au-dessus du robinet de votre cuve de stockage d’eau de pluie.
  • Le bâtiment dans lequel la cuve est positionné ne doit pas recevoir du public potentiellement sensible.
  • L’arrosage des espaces verts doit se faire hors des heures d’ouverture au public. 

Les différents récupérateurs d’eau de pluie

On trouve une multitude de récupérateurs d’eau de pluie différents, allant des plus petits modèles hors sol, de 100 à 2 000 L, aux modèles de grande capacité, souvent enterrés et pouvant stocker de 2 000 L à 10 000 L.

Des modèles de plus de 10 000 L existent, mais sont généralement réservés à des usages de type professionnel (tertiaire, industriel).
Il est aussi possible de combiner plusieurs récupérateurs d’eau de pluie pour atteindre de grands volumes de stockage.

Ces récupérateurs, reliés à une ou plusieurs gouttières du toit, peuvent être constituées de différents matériaux (du plus durable au moins durable) :

  • Métal
  • Béton
  • Plastique (le plus répandu)
On peut noter qu’il est préférable d’éviter l’utilisation de cuves de réemploi, issues de l’industrie par exemple, pour prévenir le relargage de produits chimiques qui auraient pu être stockés à l’intérieur. 


Nous proposons ici un panorama non exhaustif des différents types de récupérateurs d'eau de pluie existants.

Les récupérateurs de façade


Ces récupérateurs d'eau, de grande capacité, permettent de limiter l'emprise au sol.
Habituellement installés sur le chéneau, ils peuvent substituer celui-ci, en mettant en place un « stockage tampon » et un trop-plein relié au réseau d’évacuation d’eau pluviale. De façon similaire à un château d’eau, sa grande hauteur permet de mettre l’eau sous pression, évitant le recours à une pompe pour distribuer celle-ci. 

Récupérateur de façade Reënstok de l'entreprise Faltazi - © Pierre l’Excellent

Les récupérateurs isolés


Ce type de récupérateur d'eau se révèle pertinent s’il n'y a pas de toiture à proximité. Il est alors doté de son propre "toit", qui permet de récupérer les eaux pluviales, dans des quantités moindres que ceux reliés à une gouttière. Des modèles de toit entonnoir sont aussi disponibles pour venir équiper des récupérateurs classiques de 1 m³ comme ci-dessous :  


Récupérateur isolé, jardins partagés à Rennes - © Agence Parisienne du Climat


Les récupérateurs de pluie hors sol


C’est un des récupérateurs d’eau le plus courant. Il peut être raccordé assez facilement à n'importe quelle descente de gouttière. Pratique et adapté à de nombreuses situations, souvent en plastique (polyéthylène), il est plutôt dédié à des pratiques individuelles ou ne nécessitant pas une grande demande en eau. Cependant, une mise en série de plusieurs de ces récupérateurs peut décupler son stockage et s’adapter à des demandes beaucoup plus importantes.

Attention aux cuves en PVC, qui sont assez sensibles aux UV du soleil et peuvent devenir cassantes avec le temps. Il est aussi préférable d’utiliser des matériaux opaques pour limiter le développement d’algues, bactéries, etc.

Il est possible d’en trouver dans les magasins de bricolage généralistes. 


Récupérateurs d’eau de pluie hors sol - © Agence Parisienne du Climat


Les récupérateurs enterrés


Les récupérateurs enterrés permettent de stocker des volumes importants en réduisant l’emprise au sol. Ils sont aussi plus durables puisque non exposé aux aléas climatiques (vents violents, pluie, grand froid). Cependant, ils nécessitent des travaux de terrassement assez conséquents. En plastique pour les petits modèles (inférieurs à 4 000 L) on retrouve également des modèles en béton ou en acier qui peuvent stocker plusieurs dizaines de m3 d’eau, mais nécessitent un engin de levage pour leur installation.

  • Concernant les modèles bétons, ils ont la particularité de neutraliser le pH de l’eau de pluie qui est habituellement légèrement acide (pH de 5). Ainsi, l’eau est moins susceptible de poser des problèmes de corrosions.
  • Quant aux modèles en métal, ils ont l’avantage d’avoir une durée de vie très importante de plusieurs dizaines d’années.
Ce type de récupérateur est souvent installé en complément d’un système de filtration pour réduire l’entretien nécessaire de la cuve (réduction de dépôts solides).

Étant positionnés sous la surface, ils requièrent néanmoins la mise en place de pompes pour distribuer l’eau

Cuve acier enterrée - © Soprema

Les récupérateurs souples


Ces citernes souples sont fréquemment utilisées comme réserve incendie à destination des pompiers, mais il est tout à fait possible d’en utiliser pour des usages domestiques.

La taille de ces citernes est très variable, de quelques m3 à plusieurs centaines de m3, et permet de s’adapter à toutes sortes de besoins.
Ces récupérateurs restent toutefois assez fragiles et nécessitent un grand espace au sol.

Étant très exposé au rayonnement solaire, il est préférable que ces récupérateurs aient été traités avec une protection anti-UV pour prolonger leur durée de vie. 

Citernes de jardin et barils de pluie


Les citernes de jardins ou les barils de pluie sont conçus pour se greffer directement sur les descentes d’eau de pluie.
Ces petits conteneurs hors sol, proposant un « petit » volume de stockage, peuvent être installés rapidement sur site sans nécessiter de solution de raccordement supplémentaire.

Peu chers et adaptés à de nombreux environnements, ils sont souvent constitués de plastique, ou de bois pour certains modèles de barils de pluie.

On peut cependant noter qu’il est préférable d’y apposer un couvercle pour éviter la prolifération de moustiques.
Dans les climats froids, il convient de surveiller les jours de gel qui pourraient nécessiter une vidange préventive.  

Baril de pluie en polyéthylène - © Agence Parisienne du Climat 


Comment dimensionner son récupérateur d’eau de pluie ?

Afin de réaliser un prédimensionnement, il est important de prendre en compte :

Le volume annuel récupérable

  • Surface du toit versant
  • Coefficient de perte (dépend du type de toit : tuile, plat, ondulé, etc.)
  • Pluviométrie locale
Ses besoins annuels en eau non potable

  • Surface d’espaces verts à arroser
  • Nombre de véhicules à laver
  • Etc.
L’autonomie souhaitée

  • Habituellement estimée entre 2 et 5 semaines.

Avec ces éléments, il est alors facile de se faire une idée de la taille du stockage nécessaire :
 
Volume estimé = [Minimum entre Volume récupérable et les besoins] x [autonomie] le tout divisé par 365 jours

Pour aller plus loin dans le dimensionnement et retrouver les détails du calcul, rendez-vous sur le site Bruxelles environnement


Quel entretien pour un récupérateur d’eau de pluie ?

Les opérations d’entretien sont à réaliser pendant une période de sécheresse, lorsque le niveau de la cuve est au plus bas :
 
  • Vidange de la cuve
  • Inspection de la cuve et du filtre
  • Nettoyage de la cuve (haute pression)
  • Nettoyage des filtres
  • Contrôle de la présence de la plaque signalétique eau non potable
Au niveau de la fréquence des entretiens, une cuve non équipée de filtres devra être entretenue tous les ans. Pour un stockage équipé d’un système de filtration, cette fréquence est rallongée à plusieurs années selon les modalités du constructeur. Il convient tout de même d'inspecter 1 à 2 fois par an la présence de la plaque signalétique "eau non potable".


Quelques précautions lors de l’installation de récupérateur d’eau :

  • Les produits antigel sont à prohiber
  • Le réservoir doit être hermétique et une grille anti-moustique de maille <1 mm peut être installée pour lutter contre la prolifération
  • Un filtre à débris macroscopique doit être installé dans la gouttière
  • La cuve doit pouvoir être vidangée complétement
  • L’utilisation de l’eau doit être assez fréquente pour éviter la stagnation

Expérimentation de la solution

Reënstok un récupérateur d’eau de pluie qui se greffe sur les façades des immeubles

L'agence de design Faltazi, lauréat AdaptaVille, a conçu le réservoir d’eau pluviale pour façade Reënstok, qui se substitue aux descentes d’eaux pluviales existantes. Au lieu de rejoindre directement les égouts, l’eau de pluie est stockée dans ce réservoir d’eau de façade en inox. Celui-ci est composé d’un meuble de distribution en pied d’immeuble, et de modules qui se superposent sans limites de hauteur jusqu’à la toiture.

Reënstock - © Pierre l’Excellent
L’eau de pluie collectée et stockée dans ces citernes tampons est valorisée in-situ sous forme d’arrosage pour les balcons, jardins en pied d’immeuble et murs végétalisés. L’eau peut également être utilisée en complément du réseau public pour alimenter les toilettes et le lave-linge.

Un récupérateur adapté à tous les logements

 
Conçu pour le neuf comme pour l’ancien, le dispositif peut remplacer les descentes d’eaux pluviales existantes. Fixé en console, il ne nécessite pas de fondation. Il peut être intégré à l’isolation thermique par extérieur (ITE) pour gagner de la place.

Une installation sur des logements du bailleur Paris Habitat

Le système a été expérimenté pour la première fois à Paris sur un immeuble de logements de Paris Habitat, situé 2 rue Louis Blanc dans le 10ᵉ arrondissement. L’eau de pluie stockée suffit pour arroser l’ensemble des espaces verts de l’immeuble ainsi qu’un jardin partagé géré par une association de quartier.

Ce premier prototype a été réalisé en partenariat avec la Direction de la Propreté et de l’Eau de la Ville de Paris et Paris Habitat


Le “Banc d’eau” : un récupérateur d’eau pédagogique

En octobre 2024, nous avons rencontré Dominique de La Gorce et Jean Damien Guilloy, architectes et urbanistes de formations, tous deux membres du conseil collégial de l’association de quartier Saint Michel en Transition à Lille. C’est cette association qui a porté le projet de Banc d’eau et sa portée pédagogique depuis la phase conception jusqu’à la phase fonctionnement.

Les acteurs du projet

  • L’association : Saint Michel en Transition 
  • Les designers : Simon carrez et Clément Lascombes
  • L’entreprise de mobilier urbain : Bois et Loisirs 

Une association de quartier à l’origine du Banc d’eau

 
L’association Saint Michel en Transition, a été fondée en 2018 autour de deux objectifs :
 
  • Transition écologique (nature, eau, énergie)
  • Convivialité du quartier (création de lien social)
Elle organise de nombreuses activités à destination des habitants du quartier autour de ces deux thématiques. L’association porte aussi des projets participatifs à l’initiative des citoyens comme le Banc d’eau.

Le banc d’eau : lauréat du budget participatif de la ville de Lille


Le banc d'eau (version longue) lors de son installation - © Saint Michel en Transition

L’association avait déjà initié un premier projet d’un îlot de végétalisation, dont un potager de quartier, devant l’école Pasteur. C’est en partie pour pallier la problématique du manque d’eau l’été afin d’arroser ce nouvel espace végétalisé qu’est né l’idée du banc d’eau.

Le banc d’eau a été lauréat du budget participatif en février 2020, la ville a alors passé avec l’association une convention d’objectif avec un montant de 40 000 € mobilisable sur facture pour qu’elle puisse concrétiser le projet tout en l’accompagnant sur les contraintes de normes et d’encombrement du mobilier urbain.  


L’éco-conception et la réplicabilité au centre du projet


La volonté du collectif était de faire de ce banc d’eau un outil pédagogique et réplicable pour sensibiliser les élèves des école attenantes ainsi que les habitants du quartier, tout en s’assurant d’une conception low-tech.
C’est un tandem de designers, Simon Carrez et Clément Lascombes, choisis pour leur sensibilité aux matériaux, qui a été mandaté pour concrétiser le projet.

Le système est entièrement mécanique, le nombre d’éléments réduit au maximum, le design sobre et le choix des matériaux est réfléchi dans un souci de simplicité et de réplicabilité : par exemple, les lattes de bois de l’assise sont identiques à celles du mobilier urbain de Lille. Tous les éléments « techniques » (joints, robinet, flexibles…) sont des éléments courants que l’on peut trouver dans le commerce. Le banc est construit dans sa version longue, avec un plateau de jeu vertical. Une version courte existe également pour un espace plus restreint.

Un banc à portée pédagogique


Le dossier du banc cache un réservoir de 500 L connecté à la gouttière de l’école Pasteur, côté rue par une dérivation à 2 m du sol. Une partie de l’eau pluviale provenant des 200 m² de toiture de l’école est alors récupérée dans le banc et le trop-plein est relié aux égouts. La dérivation est basculable en « mode hiver » pour éviter le gel. L’eau est à l’abri de la lumière pour éviter tout développement de bactéries. 

Le banc d'eau devant l’école pasteur, trappe du dossier ouverte - © Guilhem Fouques

Un regard est positionné sur le haut du dossier pour avoir accès à la cuve et l’assise s’ouvre pour ranger le matériel du banc (tuyau d’arrosage, manivelle, etc.).
 
Un membre de l’association doit être présent pour que le banc d’eau puisse être utilisé. En effet la manivelle ou le tuyau d’arrosage, sont conservés dans le dossier, fermé à clé pour prévenir d’éventuels vols.

Une fois le tuyau d’arrosage et la manivelle en place, on peut les actionner pour arroser le potager ou remplir le réservoir de l’espace végétalisé. On trouve aussi un indicateur de remplissage du réservoir pour avoir une idée des réserves restantes, visible sur la photo ci-dessus.
Le banc est fixé uniquement au sol pour ne pas endommager la façade de l’école.

Un emplacement, visible sur la partie jaune, a été prévu pour afficher des dessins d’enfants ou des messages de sensibilisation en format A4.

Quelques dégradations et un entretien régulier


Le banc a subi plusieurs dégradations mineures, des graffitis notamment. À la suite de ces incidents, il a été décidé d’organiser un concours pour décorer le banc.

Il est important de l’utiliser régulièrement pour éviter que l’eau ne stagne trop, et deux vidanges complètes sont réalisées dans l’année par l’association. Lors de ces vidanges, l’association nettoie la cuve ainsi que le banc à l’eau sous haute pression.  

Coûts et finalité du projet


Au total, de la phase conception à l’installation du banc, le budget total s’élève à 34 800 € TTC, entièrement financé par le budget participatif de la ville de Lille.

Cependant, il est important de prendre en compte qu’une grande partie du budget est lié au prototypage et à la conception initiale du banc.
À terme, pour une commande de 5 exemplaires, on pourrait s’attendre à un prix autour de 6 000 € à 7 000 € TTC / pièce (estimation faite en 2020).
La ville a émis l’hypothèse d’installer d’autres bancs d’eau en ville.
 
Le dossier technique du banc d’eau étant libre de droit, si un quelconque acteur est intéressé par le projet il lui suffit d’en faire la demande à l’association pour obtenir les plans.  

Retours utilisateurs-rices

Une expérimentation du banc d'eau concluante


Le banc d’eau a été livré en juin 2022 et a su faire ses preuves depuis lors. À chaque utilisation du banc par l’association, des passants de tout âge curieux de comprendre le fonctionnement participent à l’arrosage en actionnant la manivelle du système de pompage.
 
Le banc rempli aussi tout à fait son rôle de mobilier urbain, des passants s’arrêtent pour s’y reposer, discuter, et les parents pour attendre leurs enfants à la sortie des classes.

Le dossier technique a été remis à la ville pour une potentielle généralisation de ce banc, en modifiant quelques éléments du fait des retours des 8 mois d’expérimentation. On pourra citer le remplacement de la jauge à ressort par une jauge plus adaptée, le besoin d’un regard supplémentaire pour le nettoyage de la cuve et la pose d’un joint entre la pompe et la structure du banc pour permettre les dilatations différenciées. 

Les enfants, grands utilisateurs du banc d'eau - © Guilhem Fouques 

Co-bénéfices

Co-bénéfices environnementaux :

  • Sobriété
  • Low tech

Co-bénéfices autres :

  • Sensibilisation auprès du grand public
  • Soulagement des réseaux d’assainissement et déconnexion des réseaux (en particulier réseaux unitaires)
  • Lien social grâce aux activités autour de l’équipement 
Coûts

Coûts moyens hors pose des différents récupérateurs :

Récupérateurs souples


  • Volume (usages domestiques) compris entre 1 000 L et 20 000 L : entre 300€ et 1 500€

Récupérateurs de jardin 


  • Volume entre 200 L et 2 000 L : entre 150€ et 600€

Récupérateurs hors sol


  • Volume compris entre 1 000 L et 2 000 L : environ 600€

Récupérateurs enterrés


Synthétique
  • Volume compris entre 1 500 L et 10 000 L : entre 1 000€ et 4 000€
Béton préfabriqué

  • Volume compris entre 2 000 L et 20 000 L : entre 500€ et 4 000€
Les coûts d’installation varient beaucoup selon la cuve et le terrain : entre 250€ et 2 500€, voir plus pour des gros travaux de terrassement.

En savoir plus


Coût pour un récupérateur d’eau de pluie Reënstok

Matériel :


  • Réservoir en  inox : 6 000€ HT par étage
  • Meuble de service : 6 000€ HT

Installation et entretien


  • Transport et pose : prix sur devis.
  • Évaluation de la portance du mur et suivi de la pose des accroches murales par un BE structure : 1 500 € HT environ.
  • Entretien : nettoyage régulier des crapaudines de gouttière, en toiture, à prévoir.

Les aides financières

Des aides financières existent pour la pose de récupérateur d’eau :

  • Pour les particuliers, contactez votre mairie pour savoir si des subventions existent pour l’achat d’une cuve de stockage d’eau de pluie.
  • Pour les collectivités, associations et établissements publics franciliens, une aide de la Région finance les récupérateurs d’eau de pluie et les aménagements associés jusqu’à 50%.

Complexité et contexte de mise en oeuvre

Attention aux types de toitures

Lors de la mise en place de récupérateurs d’eau de pluie, il est important de vérifier quelques points sur la toiture versante :

  • Matériau de la toiture : prohiber les récupérateurs reliés à des toitures ciment-amiante, plomb
  • S’assurer que le toit n’est pas traité à l’aide de biocides divers
  • Le toit versant doit être considéré inaccessible (hors entretien), les toitures terrasses accessibles sont par exemples prohibés.

Différencier l’eau potable

Il est primordial, lors de l’utilisation d’eau non potable, de prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter toute possibilité de confondre deux points d’eau :

  • La présence de robinets de soutirage d’eau potable et non potable dans une même pièce est prohibée
  • Présence d’une plaque signalétique eau non potable ainsi que son pictogramme
  • Si la cuve est accessible au grand public, les robinets doivent être verrouillables 

Prestataire(s)

  • Faltazi

    Lauréat Adaptaville 2023 pour la solution Rëenstok

    Faltazi est une entreprise spécialisée dans le design urbain qui propose des récupérateurs d’eau pluviale tels que le récupérateur de façade Rëenstok. L'agence propose également le module Rosiluv, un toit-entonnoir qui vient se fixer sur les récupérateurs classiques pour augmenter leur surface de récupération d'eau lorsqu'ils ne sont pas connectés à une toiture.

    Contact :

    Laurent LEBOT
    Designer, co-gérant chez Faltazi
    Envoyer un email


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